mercredi 18 août 2010

Échelle d'évaluation GAF

Échelle d'Évaluation Globale du Fonctionnement
L’Échelle d'Évaluation Globale du Fonctionnement (EGF ou GAF) est une échelle numérique (allant de 0 à 100) utilisée en psychiatrie pour évaluer le fonctionnement psychologique, social et professionnel d’un individu. Il s’agit d’un continuum hypothétique allant de la santé mentale à la maladie. Cette échelle permet de coter l’axe V du DSM-IV.
Sommaire
• 1 Cotation
• 2 EGF / GAF
• 3 Fiabilité
• 4 Références
• 5 Liens extérieurs

Cotation
Un score de 0 à 100 est attribué au patient en tenant compte uniquement du fonctionnement psychologique, social et professionnel actuel. Il ne faut pas inclure les altérations du fonctionnement causées par des limitations physiques ou environnementales.
Afin de rendre compte de l'éventuelle variabilité au jour le jour, la cotation de l'EGF est parfois opérationnalisée comme étant le niveau de fonctionnement le plus bas pour la semaine précédente.
En cas de comorbidité psychiatrique, incluant plusieurs scores EGF, c'est le score le plus bas qui doit être retenu.
Les résultats de la cotation sont reportés sur l'Axe V comme suit : EGF = note de 0 à 100 et la période évaluée entre parenthèse. Par exemple :

Axe V EGF = 83 (niveau le plus élevé de l'année écoulée)
EGF / GAF
91–100
Niveau supérieur de fonctionnement dans une grande variété d'activités. N'est jamais débordé par les problèmes rencontrés. Est recherché par autrui en raison de ses nombreuses qualités. Absence de symptômes..
81–90
Symptômes absents ou minimes (p. ex., anxiété légère avant un examen), fonctionnement satisfaisant dans tous les domaines, intéressé et impliqué dans une grande variété d'activités, socialement efficace, en général satisfait de la vie, pas plus de problèmes ou de préoccupations que les soucis de tous les jours (p. ex., conflit occasionnel avec des membres de la famille).
71–80
Si des symptômes sont présents, ils sont transitoires et il s'agit de réactions prévisibles à des facteurs de stress (p. ex., des difficultés de concentration après une dispute familiale) ; pas plus qu'une altération légère du fonctionnement social, professionnel ou scolaire (p. ex., retard temporaire du travail scolaire).
61–70
Quelques symptômes légers (p. ex., humeur dépressive et insomnie légère) ou une certaine difficulté dans le fonctionnement social, professionnel ou scolaire (p. ex., école buissonnière épisodique ou vol en famille) mais fonctionne assez bien de façon générale et entretient plusieurs relations interpersonnelles positives.
51–60
Symptômes d'intensité moyenne (p. ex., émoussement affectif, prolixité circonlocutoire, attaques de panique épisodiques) ou difficultés d'intensité moyenne dans le fonctionnement social, professionnel ou scolaire (p. ex., peu d'amis, conflits avec les camarades de classe ou les collègues de travail)..
41–50
Symptômes importants (p. ex., idéation suicidaire, rituels obsessionnels sévères, vols répétés dans les grands magasins) ou altération importante du fonctionnement social, professionnel ou scolaire (p. ex. absence d'amis, incapacité à garder un emploi).
31–40
Existence d'une certaine altération du sens de la réalité ou de la communication (p. ex., discours par moments illogique, obscur ou inadapté) ou déficience majeure dans plusieurs domaines, p. ex., le travail, l'école, les relations familiales, le jugement, la pensée ou l'humeur (p. ex., un homme déprimé évite ses amis, néglige sa famille et est incapable de travailler ; un enfant bat fréquemment des enfants plus jeunes que lui, se montre provocant à la maison et échoue à l'école).
21–30
Le comportement est notablement influencé par des idées délirantes ou des hallucinations ou troubles graves de la communication ou du jugement (p.ex., parfois incohérent, actes grossièrement inadaptés, préoccupation suicidaire) ou incapable de fonctionner dans presque tous les domaines (p. ex., reste au lit toute la journée, absence de travail, de foyer ou d'amis).
11–20
Existence d'un certain danger d'auto ou d'hétéro-agression (p. ex., tentative de suicide sans attente précise de la mort, violence fréquente, excitation maniaque) ou incapacité temporaire à maintenir une hygiène corporelle minimale (p. ex., se barbouille d'excréments) ou altération massive de la communication (p. ex., incohérence indiscutable ou mutisme).
1–10
Danger persistant d'auto ou d'hétéro-agression grave (p. ex., accès répétés de violence) ou incapacité durable à maintenir une hygiène corporelle minimale ou geste suicidaire avec attente précise de la mort.
0
Information inadéquate.
Fiabilité
Dans les études réalisées par les chercheurs1, la fiabilité inter-juges mesurées par le coefficient de corrélation intra-classes pour l’EGF s’étend de .61 à .91. L’erreur standard s’étend de 5 à 8 points.
Cette même fiabilité inter-juges est clairement inférieure lorsqu’elle est calculée sur base des jugements des cliniciens2 : de .54 à .65.
Selon Luborsky & Bachrach3, la fiabilité de cotation de l’EGF est associée à l’expérience de l’évaluateur, à la connaissance et l’entrainement à l’utilisation de l’échelle.
Si les résultats obtenus par les chercheurs sont satisfaisants, ceux obtenus par les cliniciens invitent à une grande prudence d’interprétation.
Références ↑ (en) American Psychiatric Association, Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, 4th ed Text Revision, Washington, DC, 2000
1. ↑ (en) S.H. Jones et G. Thornicroft et al., « A brief mental health outcome scale: reliability and validity of the Global Assessment of Functioning (GAF) », dans British Journal of Psychiatry, no 166, 1995, p. 654–659
2. ↑ (en) L. Luborsky, « Factors influencing clinicians' judgments of mental health », dans Archives of General Psychiatry, no 31, 1974, p. 292–299

Le trouble d'adaptation

Troubles de l'adaptation
1. Tableau de symptômes dans les registres émotionnels et comportementaux, apparaissant dans les 3 mois suivant un (ou plusieurs) facteurs de stress identifiables.
2. Ces symptômes * Altération significative du fonctionnement social, professionnel ou scolaire
3. Les symptômes liés au stress ne peuvent pas être expliqués par un trouble spécifique de l'Axe I ou de l'Axe II ou à l'exacerbation de ces troubles.
4. Les symptômes ne sont pas l'expression d'un deuil
5. Une fois le facteur de stress disparu, les symptômes ne persistent pas au-delà de 6 mois.
Le trouble de l'adaptation peut se présenter avec anxiété, avec humeur dépressive, avec anxiété et humeur dépressive, avec perturbation des conduites, avec perturbation à la fois des conduites et des émotions, ou être non-spécifié.
Dans 2 cas sur 3, le trouble d'adaptation se manifeste suite à l'apparition d'un problème de santé important, comme le cancer ou le diabète. Le reste du temps, le trouble de l'adaptation se présente chez des patients ayant habituellement des antécédents de désordres psychiatriques ou des problèmes relationels ou financiers récurrents.
Ce trouble touche plus fréquemment les femmes, les personnes vivant seules et les plus jeunes (l'âge moyen se situe entre 20 et 30 ans). Chez les adultes, il se manifeste surtout sous forme d'anxiété et d'altération de l'humeur, tandis qu'il se présente plutôt comme un changement de comportement chez les adolescents.
Il se règle habituellement bien (dans 79% des cas chez les adultes). Le principal traitement offert est la psychothérapie de support, qui permet de revoir avec la personne affectée la signification du facteur de stress et les conséquences qu'il entraîne, pour ensuite lui permettre de mieux s'adapter à la situation. Si la personne atteinte souffre d'insomnie, on peut lui administrer un hypnotique (ex.: zolpidem, 5-10mg au coucher) pendant quelques jours. Si elle souffre d'anxiété, elle peut bénéficier d'un traitement aux benzodiazépines (ex.: Iorazepam, 0.5-2 mg deux fois par jour). Si le trouble d'adaptation évolue en trouble dépressif, les anti-dépresseurs sont alors indiqués.
• Andreasen & Black, Introductory Textbook of Psychiatry - Fourth Edition, American Psychiatric Publishing, Inc.
• Mini DSM-IV, Critères diagnostiques, Masson
Axe 2
Troubles de la personnalité
Voir la catégorie
• Trouble de la personnalité paranoïaque
• Trouble de la personnalité schizoïde
• Trouble de la personnalité schizotypique
• Trouble de la personnalité borderline
• Trouble de la personnalité histrionique
• Trouble de la personnalité narcissique
• Trouble de la personnalité évitante
• Trouble de la personnalité dépendante
• Trouble de la personnalité obsessionnelle compulsive
• NS
• Trouble de la personnalité antisociale
Retard mental
• Retard mental léger
• Retard mental moyen
• Retard mental grave
• Retard mental profond
• Retard mental, sévérité non spécifiée
• Passive, agressive
Axe 3
Troubles ou affections physiques associées (santé physique)
• Néoplasmes
• Maladies endocriniennes, nutritionnelles et métaboliques, et immunitaires
• Maladies du sang et des organes hématopoïétiques
• Maladies du système nerveux et des organes des sens
• Maladies de l'appareil circulatoire
• Maladies de l'appareil respiratoire
• Maladies de l'appareil digestif
• Maladies des organes génito-urinaires
• Complications de la grossesse, de l'accouchement et des suites de couches
• Maladies de la peau et du tissu sous-cutané
• Maladies du système ostéo musculaire et du tissu conjonctif
• Anomalies congénitales
• Pathologies ayant leur origine dans la période périnatale
• Symptômes et états morbides mal définis
• Traumatismes et empoisonnement
Axe 4
Problèmes sociaux et environnementaux : cet axe permet de voir ce qui a pu se passer de grave (facteurs déclenchants, traumatismes, etc.) dans la vie du sujet. Ce peut être par exemple une situation de stress particulière, des difficultés socio-économiques.
• Problèmes en relation avec le groupe de soutien principal
• Problèmes liés à l'environnement social
• Problèmes d'éducation
• Problèmes professionnels
• Problèmes de logement
• Problèmes économiques
• Problèmes d'accès aux services de santé
• Problèmes en relation avec les institutions judiciaires / pénales
• Autres problèmes psychosociaux et environnementaux
Axe 5
L'axe 5 porte sur l'évaluation globale du fonctionnement du sujet, et son adaptation générale. En plus des troubles que présente le sujet, il est important d'avoir une évaluation cognitive de la mémoire et du langage. Par exemple, le spécialiste peut se poser la question : « Comment se passe la vie du patient ? » Ou encore : « Y a-t-il eu des événements similaires dans le passé ? » Son diagnostic tient compte des axes III et IV.
L'enregistrement du fonctionnement global sur l'Axe V se fait à l'aide de l'Échelle d'Évaluation Globale du Fonctionnement (GAF ou EGF).

Internet,les renseignement qu'ont peut y trouvé!

Je ne peux pas dire que je suis une fanatique d'internet,non ca serait pas vrai.Mais depuis que j'y est acces,j'ai trouvé une multitude d'information,sur une quantité de sujets.
Mais il faut quand-meme faire attention a ne pas ce faire avoir par de fausse information.Tout le monde peux mettre sur internet tout et n'importe quoi,qu'avec une clic de souris bien placé!!!
Dans les prochain message je vais mettre des petites trouvaille que j'ai réussit a dénicher.Des chose qui pourrai vous aidée,car des fois les medecins n'explique pas tout!!!